CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR… LE MAIRE, ÉVIDEMMENT
Au poker, le meilleur est souvent celui qui cache le mieux ses intentions.
Au jeu des abus de pouvoir, quoi de mieux que de dissimuler ses intentions derrière l’intérêt général ?
Lorsqu’en conseil municipal monsieur Lambolez clame haut et fort qu’il est normal d’entretenir les chemins communaux, on pourrait croire qu’il s’agit d’une intention louable, même si ses prédécesseurs le faisaient plus régulièrement que lui.
Mais voilà, par un capricieux hasard, les travaux ont commencé par le chemin menant chez lui alors qu’il y avait urgence en bien d’autres endroits par exemple pour l’accès chez ses voisins. Les voisins ! Ces vilains ingrats qui n’ont pas voulu d’un branchement d’eau qui aurait permis, au nom de l’intérêt général, d’amener les canalisations communales jusque chez monsieur Lambolez…
Ils n’ont pas voulu des canalisations, ils ont au moins les trous pour stocker l’eau.
Lorsque monsieur Lambolez annonce qu’il veut entretenir les berges des « rivières » (un peu de mégalomanie ne fait pas de mal mais il faut se contenter de ruisseaux à Saint-André), nous pourrions penser qu’il s’agit d’intérêt général. Mais quelques esprits chagrins pourraient s’imaginer qu’il faut avant tout s’occuper des berges du cours d’eau traversant la propriété d’une personne se consacrant exclusivement à l’intérêt d’un général sans étoiles et peut être même sans troupes….