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Toujours avec vous pour St André
27 mars 2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 24 MARS 2015 A 09H00

ordredujour

 

Le début du Conseil est quelque peu perturbé par la présence d'une quarantaine de manifestants, néanmoins respectueux, qui sont en fait des parents d'élèves des écoles de St André, mécontents de la politique municipale au sujet des écoles (brandissant des pancartes aux slogans explicites).

Devant une cinquantaine de personnes, M. le Maire procède à l'appel des conseillers.

Mme SEVERAC, absente donne procuration à M. GENIEYS,

M. CEREZUELA est absent,

M. CHOIZIT Eric, absent donne procuration à M. CHOIZIT Jacques,

Mme BOURRIER, absente donne procuration à M. RIVEMALE,

M. CARCENAC, absent donne procuration à Mme VERDU,

Mme NAVARRO, absente donne procuration à M. ROUSSEL Max,

Mme ALMAZAN, absente donne procuration à M. BANES,

M. GARRO, absent donne procuration à M. PECHIN,

M. VOISIN est absent.

 

M. le Maire : "Le corum étant atteint, le conseil peut avoir lieu."

M. BANES : "Comptons-nous pour en être sûr... C'est bon, on est vingt, mais c'est de plus en plus juste !"

M. le Maire : "On sait ce qu'on fait."

 

A la demande de M. le Maire, Mme ROUSSEL Magali, plus jeune conseillère municipale de l'assemblée, est désignée secrétaire de séance.

 

M. BANES : "J'en profite pour rappeler comme d'habitude que nous avons voté un règlement intérieur stipulant que les conseils municipaux auront lieu à 18h30 sauf cas exceptionnel. C'est aujourd'hui le 4ème conseil de suite qui n'a pas lieu à l'heure prévue."

M. le Maire : "J'en prend acte."

M. BANES : "Comme d'habitude, vous prenez acte mais vous n'en tenez pas compte..."

M. le Maire (interrompant M. BANES) : "On ne va pas recommencer avec ça."

M. BANES : "Je suis moi aussi élu, et en tant que conseiller municipal, j'ai aussi le droit de m'exprimer."

 

M. le Maire étant obligé de quitter la séance durant les délibérations concernant l'approbation des comptes administratifs 2014, il propose de confier la présidence de l'assemblée à son premier adjoint M. ROUSSEL.

 

Pas de remarque. M. le Maire quitte la séance.

 

M. ROUSSEL : "Je propose de chambouler un peu l'ordre du jour en votant à la suite les délibérations 1, 6 et 10 concernant l'approbation des comptes administratifs (Budget Principal 2014, budget annexe de l'eau et budget annexe de l'assainissement 2014), de manière à ce que M. le Maire soit absent le moins longtemps possible."

 

Pas de remarque.

 

M. BANES : "Je tiens à dire au nom de mon groupe et comme à chaque conseil, qu'étant donné que nous ne sommes associés à rien, et que nous sommes au courant de rien, voire tenus à l'écart, nous ne voterons pas contre, bien sûr, l'approbation des comptes administratifs, mais nous nous abstiendrons ; et que nous voterons contre les budgets primitifs 2015 (principal et annexes)."

M. ROUSSEL : "J'en prends acte."

M. PECHIN : "Comme d'habitude, vous faites fi de 60% de la population."

M. ROUSSEL : "J'en prends acte."

 

Délibération n°1 : Approbation du Compte Administratif 2014 - Budget principal

M. ROUSSEL fait état des comptes administratifs 2014 dont les écritures sont conformes à celle du compte de gestion.

Dépenses de fonctionnement :    4 432 297,10 €

Dépenses d'investissement :       1 201 264,34 €

Recettes de fonctionnement :      5 134 685,54 €

Recettes d'investissement :         2 181 974,83 €

soit un excédent de fonctionnement :  702 388,44 €

et un excédent d'investissement :        980 710,49 €

 

Pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

 

Délibération n°6 : Approbation du Compte Administratif 2014  -Budget annexe de l'eau.

M. ROUSSEL fait état des comptes administratifs 2014 - budget annexe de l'eau dont les écritures sont conformes à celle du compte de gestion.

Dépenses de fonctionnement :    417 837,02 €

Dépenses d'investissement :       245 990,60 €

Recettes de fonctionnement :      490 034,44 €

Recettes d'investissement :         164 638,98 €

soit un excédent de fonctionnement : 72 197,42 €

et un déficit d'investissement :            81 351,62 €

 

Pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

 

Délibération n°10 : Approbation du Compte Administratif 2014  -Budget annexe de l'assainissement.

M. ROUSSEL fait état des comptes administratifs 2014 - budget annexe de l'assainissement dont les écritures sont conformes à celle du compte de gestion.

Dépenses de fonctionnement :    444 436,73 €

Dépenses d'investissement :       104 263,60 €

Recettes de fonctionnement :      530 917,27 €

Recettes d'investissement :         270 929,76 €

soit un excédent de fonctionnement :   86 980,54 €

et un excédent d'investissement :         166 666,16 €

 

Pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

 

M. le Maire revient dans la salle du conseil et reprend la présidence de l'assemblée.

Les manifestants, en silence, déposent alors leurs pancartes sur la table du conseil.

M. le Maire : "S'il vous plait. Vous n'avez pas le droit. Ne vous inquiétez pas, je vous ai préparé une réponse."

M. DOUCE : "M. le Maire, vu les circonstances, nous pourrions suspendre la séance et écouter ce que ces gens ont à dire."

M. le Maire : "On a trop de travail, le budget à voter ..."

M. DOUCE : "Comme la loi nous y autorise, nous souhaitons soumettre au vote de l'assemblée la suspension de la séance."

M. le Maire : "On passe à la délibération N°2."

On sent le mécontentement des spectateurs.

Délibération n°2 : Approbation du compte de gestion - Budget principal. 

Pas de question. Pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions. 

 

Délibération n°3 : Affectation du résultat de fonctionnement 2014 du compte administratif du budget principal.

Considérant que le compte administratif 2014 présente un excédent de fonctionnement de 1 052 388,44 €, le Maire propose d'affecter la somme de 802 388,44 € dans la rubrique "excédent de fonctionnement capitalisé" et la somme de 250 000 € dans la rubrique "excédent de fonctionnement reporté".

 

Pas de question, pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

Délibération n°4 : Vote des taux des trois taxes année 2015. 

M. le Maire : "Je propose de laisser inchangées les trois taxes en question. Cela permet de ne pas augmenter les impôts comme je m'y suis toujours engagé durant ma campagne." 

M. BANES : "Bien sur, là, on votera pour." 

M. PECHIN : "De fait les taxes augmentent de 0.9 points. C'est une augmentation mécanique. Pourquoi ne pas baisser ces taxes de 0.9 points ? Cela rééquilibrerait les impôts de tout le monde." 

M. le Maire : "Je me suis engagé à baisser les impôts locaux. Mais la commune a pris un tel retard dans tous les domaines... Dans les 3 à 4 ans qui viennent, les impôts baisseront."

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à l'unanimité.

 

Délibération n°5 : Approbation du budget primitif de la commune 2015. 

M. le Maire : "Vous avez déjà le document en mains, vous avez pu le consulter. Y a-t-il des questions ? des remarques ?" 

M. DOUCE : "1ère remarque. Vous nous avez expliqué durant le Débat d'Orientation Budgétaire que vous souhaitiez baisser les charges de personnel. Or à la lecture des tableaux fournis, il apparaît que ces même charges ont augmenté depuis l'arrêt des comptes administratifs de 2013, de 12 %. Pouvez-vous nous expliquer ça ? Cela va à l'encontre de  votre discours de la semaine dernière..." 

M. le Maire interrompt M. DOUCE, et se tournant vers sa voisine (Mme LEDUCQUE, employée municipale en charge des finances) : "Cela vient du fait que j'ai été obligé de titulariser certains emplois d'avenir." 

M. DOUCE : "Vous pourriez au moins me laisser parler et finir de poser ma question." 

M. DOUCE : "A la rubrique 61523 des dépenses de fonctionnement intitulée "Entretien des voies et réseaux", il est prévu 2 000 € pour 2015 alors qu'il a été arrêté 13 000 € pour 2014. Vous pouvez nous expliquer ?" 

M. le Maire : "Oui, beaucoup de travaux sont et seront faits en régie. Nous ne passerons plus par le privé pour réaliser les travaux sur la commune. Par exemple, nous avons acheté une débroussailleuse grâce à M. GALINDO, que je remercie d'ailleurs, ce qui nous permettra de débroussailler nous-même plutôt que de sous-traiter." 

M. DOUCE : "A la ligne 6232 des dépenses de fonctionnement intitulée "Fêtes et cérémonies", il est prévu 55 000 € pour 2015 alors qu'il a été arrêté 38 668 € pour 2014 et qu'il avait été arrêté 22 991 € en 2013. Pourquoi ?" 

M. le Maire : "C'est un choix politique. On veut donner de la qualité aux st andréens." 

M. DOUCE : "Toujours dans les dépenses de fonctionnement, dans la rubrique 6218 intitulée "personnel enseignant", on passe de 10 000 € prévu au budget primitif 2014, à 4 000 € pour 2015 ?" 

M. le Maire, visiblement ennuyé, se retourne vers son employée spécialiste des finances : "C'est pour l'étude surveillée. C'était pas fait avant." 

M. DOUCE : "Je suis désolé. On pose beaucoup de questions, mais comme on nous dit jamais rien. S'il y avait une commission des finances ..." 

M. le Maire : "Je vous fait remarquer à ce sujet qu'on passe de 568 € réalisé en 2014 à 4 000 € prévu pour cette année. On multiplie le chiffre par 8. Et avant, ça n'existait pas." 

M. DOUCE : "Peut être, mais on ne va pas vivre dans le passé." 

M. DOUCE : "La ligne 6531 concernant les "indemnités de Maire et Adjoint", on passe de 90 317 € arrêté en 2013 à 99 643 € arrêté en 2014 puis à 105 500 € prévu en 2015, soit encore 5 % d'augmentation ?" 

M. le Maire : "C'est l'augmentation légale. On n'y est pour rien. Je vous fais remarquer que nos prédécesseurs avaient prévu eux aussi de s'augmenter puisque de 90 317 € arrêté en 2013, ils avaient prévu 102 500 € pour 2014." 

M. DOUCE : "Mais en 2014, c'est vous qui l'avez voté." 

M. le Maire : "On avait repris ce qui était prévu..." 

M. PECHIN : "C'est faux. A votre arrivée, vous avez augmenté les indemnités de maire de 20 % et celles des adjoints de 10 %. Vous êtes passé à 100 % de l'indice prévu." 

M. le Maire : "On a repris les mêmes bases que vous aviez prévu M. PECHIN ." 

M. SALLES : "Quand même, je pense que 5 % d'augmentation légale par an, c'est un peu fort. Ca m'étonnerait que les gens présents dans la salle aient déjà eu une augmentation de 5 %." 

M. le Maire : "Ma collègue me fait remarquer que l'année dernière, nous n'avons fait que 9 mois. Une année c'est douze mois, donc, mathématiquement, ça représente plus d'argent." 

M. DOUCE : "Au sujet des élus, qu'en est-il de la formation des élus ? Depuis votre élection, nous n'avons pas eu un seul écrit concernant ces formations." 

M. DOL (Directeur Général des Services) : "C'est à vous à vous en occuper si vous voulez suivre des formations." 

M. BANES : "De tout temps, tous les conseillers recevaient régulièrement les offres de formation de l'état au bénéfice des élus. Depuis que vous êtes en place, on n'a rien." 

M. DOL : "Les offres de formation ne passent pas par la Mairie. Votre collègue M. GARRO est venu se renseigner pour une formation." 

M. DOUCE : "Mais c'est vous qui recevez les offres." 

M. DOL : "Je ne reçois rien. C'est le Maire qui les reçoit." 

M. le Maire : "Si vous n'avez rien reçu, c'est qu'il n'y en a pas." 

M. BANES : "Concernant la ligne 6574 relative aux subventions aux associations, on vote un montant global mais on ne sait pas qui en sera bénéficiaire." 

M. le Maire : "Je vous l'ai dit la semaine dernière. On alloue un montant global dans le budget mais on votera association par association pour la dotation. J'ai voulu instaurer plus de légalité dans ce fonctionnement. Trop d'associations ne faisaient pas les choses dans les règles." 

M. PECHIN : "Lesquelles ?" 

M. le Maire : "M. PECHIN, ne recommencez pas ! Je vous l'ai dit. Ma ligne n'a pas changé, c'est une question d'honnêteté. Il y avait jusque là beaucoup d'irrégularité." 

M. BANES : "C'est pas vrai ..." 

M. PECHIN : "Mais présentez-les." 

M. le Maire : "Tant qu'une association n'aura pas fait la demande de subvention et n'aura pas présenté un dossier complet, elle n'aura pas sa subvention. Je trouve que c'est normal, il faut faire les choses comme il faut." 

M. PECHIN : "Et quand vous faites faire des travaux sans autorisation, vous êtes dans la légalité ?" 

M. le Maire : "M. PECHIN, ne recommencez pas, soyez constructif." 

M. BANES : "Pour être constructif ... Si on avait eu la liste des associations, on aurait déjà pu voter les subventions, elles auraient eu leur argent plus tôt." 

M. le Maire : "Mais vous l'avez eu dans le DOB (Débat d'Orientation Budgétaire)." 

M. DOUCE : "Passons à la rubrique investissement. Dans les rubriques 21311,21312, 21316 et 21318 concernant les bâtiment publics et scolaires, le prévisionnel fait état de ... 0 €. Pourquoi ?" 

M. le Maire : "Ca vient de la trésorerie. Elle nous demande de regrouper ces rubriques dans un autre chapitre (2135) C'est à la demande du percepteur." 

M. DOUCE : "Il serait quand même bon de différencier les choses. Là, on comprend pas. Vous pouvez mettre tout l'argent par exemple sur les travaux de l'Hôtel de Ville et rien sur les écoles ... ou inversement. Donc, à ce sujet, qu'avez-vous prévu ?" 

M. le Maire : "Mais on l'a vu dans le DOB. Il y a la toiture de l'école Gaubil à refaire (114 000 €) et une enveloppe pour les imprévus (15000 €)." 

M. DOUCE : "Il n'y a rien d'autre prévu ailleurs ?" 

M. le Maire : "C'est vrai qu'il y a un manque de structures sur la commune. On a ouvert des structures déjà trop petite le premier jour. Les structures sportives sont elles aussi trop petites. Les cantines sont trop petites. Franchement, je me suis rendu plusieurs fois manger à la cantine du cours de la Liberté durant le service ... Je ne sais pas comment ils font. C'est intenable.

Mais il faut du temps pour rattraper tout ça. Cela ne se fait pas en claquant des doigts.

Quelque part, je suis content de voir les parents d'élève se mobiliser de la sorte.

La commune a un énorme retard à ces niveaux-là. C'est pour cela que nous avons pleins de projets : une nouvelle école, l'agrandissement de l'école Gaubil, un parc intergénérationnel, des salles de sport. Les parkings, il n'y en a pas ...

Rien n'a été fait depuis des années. La jeunesse est et reste notre priorité.

C'est la volonté politique de notre équipe." 

M. SALLES : "On n'est plus en campagne." 

M. le Maire : "Mais non. Je ne suis pas en campagne, ce que je veux, c'est l'intérêt général." 

M. PECHIN : "Je vous rappelle que durant l'ancien mandat, nous avons crée 2 jardins publics, modernisé les bâtiments publics, construit une nouvelle école, une station d'épuration... Vous nous avez dit avoir sous la main un investisseur prêt à investir 15 Millions d'euros sur St André. Demandez lui d'investir dans les structures publiques." 

M. le Maire : "Vous mélangez le privé et le public. L'investisseur, c'est du privé...

Durant votre mandat, vous avez aussi acheté la maison Bertrand qui sert à rien et qui est irrécupérable, construit l'école avec un emprunt inutile puisque vous aviez la trésorerie. D'ailleurs, sur cette école, vous auriez pu faire des classes supplémentaires."

Et le Maire prend à témoin l'assistance. 

S'en suit une énième passe d'armes entre M. le Maire, soutenu par M. GALINDO, et M. PECHIN .

M. BANES : "Sous les mandats précédents aussi, des choses ont été faites : la maison de retraite, le complexe..." 

M. le Maire : "Oui, mais il faut agrandir." 

M. DOUCE : "A la rubrique 2182 intitulée "véhicule de transport", on passe de 22 489 € arrêté en 2014 à 95 000 € prévu pour 2015. Vous achetez des véhicules ?" 

M. le Maire : "Oui. Une balayeuse et une véhicule pour la Police Municipale." 

M. DOUCE : "Une balayeuse dans la rubrique "véhicule de transport". Curieux. C'est la dénomination qui n'est pas bonne." 

M. DOUCE : "La rubrique 2315, "installation matériel et outillage" fait état de presque 1 million d'euros de crédits nouveaux ?" 

M. le Maire : "Ca fait parti de nos projets." 

M. DOUCE : "La rubrique 024 des recettes d'investissement fait état de 265 000 € de crédits nouveaux. Vous vendez quelque chose ?" 

M. le Maire : "Oui, l'ancienne poste et le bâtiment des services techniques. C'était marqué dans le DOB." 

M. BANES : "Oui. Mais c'est bien de le rappeler." 

M. PECHIN : "La commune a fait l'avance des impôts dus pour l'immeuble dans lequel vit M. DOL, logé gratuitement. Je ne vois pas la rétrocession de ces impôts." 

M. DOL : "Je vais payer ces impôts comme je m'y suis engagé mais je ne pouvais pas les payer directement sans document." 

M. PECHIN : "Alors pourrais-je savoir qui a payé l'eau et l'électricité de ce bâtiment." 

M. le Maire : "On est là pour parler du budget 2015 et pas 2014." 

M. PECHIN : "Mais dans ce budget, on devrait inclure les remboursements de ces sommes."

Nouvelle passe d'arme entre M. le Maire et M. DOL et M. PECHIN, ces derniers brandissant tour à tour la menace d'attaques devant les tribunaux (diffamations et autre) et réglant leurs griefs antérieurs.

 

M. le Maire : "M. PECHIN, ne vous inquiétez pas, on est dans la légalité. Et je ne vous donne plus la parole."

 

Pas d'autre question, pas d'autre remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 contre.

Délibération N°7 : Approbation du compte de gestion 2014 - Budget annexe de l'eau. 

Pas de question, pas de remarque. 

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

 

Délibération N°8 : Affectation du résultat de fonctionnement 2014 du compte administratif du budget annexe de l'eau. 

Considérant que le compte administratif 2014 présente un excédent de fonctionnement de 240 192,54 €, le Maire propose d'affecter la somme de 240 192,54 € dans la rubrique "excédent de fonctionnement reporté". 

Pas de question, pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

 

Délibération N°9 : Approbation du budget primitif - Budget annexe de l'eau 2015.

M. le Maire : "Il n'y aura pas d'augmentation du prix de l'eau." 

M. DOUCE : "On pourrait le voter. Ca permettrait de l'acter. Aujourd'hui vous dites ça, mais demain..." 

M. le Maire : "Vous pouvez me faire confiance." 

M. DOUCE : "On ne sait jamais. Et comme on n'est pas dans la commission finance... Je vous fait remarquer qu'au plus haut de l'état, la Cours des Comptes par exemple, est présidée par l'opposition." 

Pas de question, pas d'autre remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

Délibération n°11 : Approbation du compte de gestion 2014 - Budget annexe de l'assainissement collectif. 

Pas de question, pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions. 

 

Délibération n°12 : Affectation du résultat de fonctionnement 2014 du compte administratif du budget annexe de l'assainissement collectif. 

Considérant que le compte administratif 2014 présente un excédent de fonctionnement de 285 542,67 €, le Maire propose d'affecter la somme de 285 542,67 € dans la rubrique "excédent de fonctionnement reporté". 

Pas de question, pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour et 7 abstentions.

 

Délibération n°13 : Approbation du budget primitif -budget annexe de l'assainissement collectif 2015. 

M. le Maire : "L'essentiel de ce budget concerne l'équipement en eau et en assainissement collectif de Cambous qui est prévu pour cette année. Il est aussi question de l'amélioration de certaines zones." 

Pas de question, pas de remarque.

 

Soumise au vote, cette délibération est adoptée à la majorité par 20 voix pour, 5 contre et 2 abstentions.

  

L'ordre du jour étant épuisé, M. DOL prend la parole et souhaite remercier Mme Angélique LEDUCQUE pour le travail réalisé ces denières années et lui souhaite bon vent dans sa nouvelle affectation.

QUESTIONS DIVERSES : 

M. BANES : "Je recommence mais tant pis. J'espère que c'est la dernière fois, sauf exception, que le conseil a lieu à cette heure. Concernant la distillerie, je souhaite avoir des éclaircissements, si vous en avez, sur son devenir. J'ai entendu dire qu'elle fermerait ses portes en septembre. Il y a quand même 10 emplois, ce qui est important sur St André." 

M. le Maire : "Aux dernières nouvelles, ils ne fermaient que dans 2 ans." 

M. PASTOR : "Mes dernières informations font état de suppression de personnel petit à petit. Ils passeraient à 9 en septembre." 

M. BANES : "Moi, on m'a dit 3." 

M. le Maire : "De toute façon, c'est un dossier que je suis." 

M. PECHIN : "Je réitère ma demande de local pour mon groupe de conseillers." 

M. le Maire : "On s'en occupe." 

 

M. le Maire clos la séance à 10h00.

 

Dans la foulée, M. le Maire reprend la parole et s'adresse à l'assistance :

"Je voulais dire un petit mot :

Pourquoi politiser l'avenir de nos enfants ?

Curieux de voir un manque de mobilier dans les classes de cours trop petites , d'ouvrir une école déjà trop petite le jour de l'inauguration, une cantine trop petite qui oblige à faire plusieurs services et bien d'autres choses qui se passent depuis des années sans que personne ne réagisse.

C'est curieux l'immobilisme.

Par contre lorsqu'un changement s'amorce et que l'on cherche à aller de l'avant, alors, d'un coup de baguette magique, on se mobilise parce ça va pas assez vite ou parce que ....

Ne faut-il pas mieux être constructif et ne pas rester dans l'immobilisme, être cons-truc-tif !

Depuis le changement de municipalité nous sommes intervenus dans l'amélioration des écoles, des locaux, l'agrandissement et la sécurisation des cours, l'achat de matériel manquant, l'élaboration de certains projets éducatifs ; dans la mise en place d'un projet pour une nouvelle école, d'un centre aéré, d'un agrandissement de l'école maternelle, dans l'augmentation de la dotation globale pour les écoles, dotation qui n'a jamais été augmentée depuis des années, une dotation pour l'informatique, du haut débit Internet sur la commune, très important, l'augmentation de plus de 25% des fournitures scolaires.

C'est pas beaucoup mais c'est déjà énorme!!

Prévoir cette année le changement du jeu de la cour d'école de la maternelle, sécuriser les sorties des écoles, des projets de TAP pour les enfants, 1 parc, 1 Citypark, 1 parc VTT, bref un espace intergénérationnel où les st andréens pourront se retrouver ou s'y amuser, d'un futur projet de salle de sport, des places de parking près des écoles.....

Il est difficile de rattraper en quelques mois des années de retard pour que nos enfants puissent avoir des locaux adaptés au niveau scolaire, périscolaire, garderie.

Il est curieux de voir certains parents délégués préférer rester dans l'immobilisme.

Bref ce ne sont que des projets qui montrent que pour l'équipe municipale la jeunesse reste une priorité.

Merci"

 

S'en suit une discussion entre les parents d'élève venus montrer leur mécontentement et les élus.

 

De nombreux parents font état de dysfonctionnement au niveau des garderies, de la cantine, de l'absence de temps périscolaires. Il est aussi fait état d'incidents vécus par des enfants, par manque de personnel qualifié par exemple, et de punitions collectives, voire de punitions ubuesques.

Il est enfin demandé au Maire de revoir sa politique de recrutement quant au personnel amené à travailler dans et autour de l'école. 

Certains élus paraissent stupéfaits par ce qu'ils entendent.

 

 

 

Compte-rendu rédigé par l'association toujoursavecvouspourstandre

 

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Commentaires
P
Voilà ce qui se passe durant le temps de cantine: deux exemples vécus : un parent mécontent du fonctionnement de la cantine écrit une lettre au maire pour lui rappeler qu'il est responsable de cette organisation, pour demander du personnel qualifié ou des formations pour le personnel engagé. Que font le maire et sa femme? Ils se déplacent dans la cantine prennent à partie l'enfant du parent ayant écrit un courrier, un enfant de 6 ans, le passe à la question, interdisent aux personnel de service de s'approcher d'elle et demandent à ce qu'elle soit servie à l'ecart pour les jours à venir. L'enfant choqué se retrouve en pleur après le départ de cette délégation. Et est jusqu'aujourd'hui encore très inquiète de savoir si le maire ne reviendrait la chercher quand il visite les cantines!! Autre exemple vécu pour démontrer l'incompetence d'une employée de cantine. Un enfant brise les lunettes de vue d'un autre, que fait le personnel pour régler ce problème ? Elle récupère toutes les lunettes de vue des enfants pendant le temps de récréation de la cantine. Un enfant ayant une très forte correction se retrouve sans lunettes de vue au milieu de la cour dans laquelle courent une cinquantaine d'enfants. Pas d'inquiétude les lunettes étaient protégées! Dommage, pas nos enfants. Ce ne sont que deux exemples de ce qui peut se passer. Et j'encourage tous les parents ayant vécu ce genre de souci à le dire et à l'ecrire ici. Le cacher c'est encourager l'incompetence des services municipaux dans ce domaine et mettre en danger nos enfants.
U
En fin de Conseil Municipal, M. le maire dit en s'adressant aux parents présents:<br /> <br /> " Pourquoi politiser l'avenir de nos enfants?"<br /> <br /> Rappel: la politique c'est tout simplement ce qui concerne le citoyen ( définition étymologique du mot).<br /> <br /> Donc nous sommes tous concernés par la politique de notre commune...<br /> <br /> Et comme l'a dit Jules Renard (en 1905):<br /> <br /> "Je ne m'occupe pas de politique. -C'est comme si vous disiez je ne m'occupe pas de la vie."
R
Le 17 Mars, on nous explique que les festivités ne coutent rien, qu'elles sont financées par des mécènes qui font des chèques à tout va ...<br /> <br /> Et le 24 Mars, on s'aperçoit que le budget "festivités" a augmenté de 68 % en 2014, et augmente encore de 42 % en 2015.<br /> <br /> On nous prend pour des ignares ou quoi ?<br /> <br /> Que Michael JONES reste chez lui, ça nous coutera moins cher !
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